DOCUMENTS.                                   179
desdites chambrées et visites, sans qu'ils puissent prétendre rien partager que les sommes ci-dessus n'aient été entièrement payées-, et sans que l'acceptation de ce que dessus (dont, en tant que besoin •est ou seroit, lesdits detteurs font cession et transport auxdits créan­ciers) puisse empêcher l'exécution de la présente obligation à l'en­contre et sur les biens desdits detteurs, ainsi que lesdits créanciers verront bon étre. A ce faire étoient présents et sont intervenus: da­moiselle Marie Hervé, veuve de feu Joseph Béjard, vivant bourgeois de Paris, demeurant èsdits faux-bourgs, laquelle s'est rendue et cons­tituée caution envers lesdits créanciers de la somme de trois cent soixante livrés tournois, de laquelle elle répond, s'oblige et fait son propre lait et Helette pour 'lesdits Poquelin et damoiselles Madeleine et Geneviève Béjard seulement, l'un pour l'autre, par constitut, sans division ne discussion, et sans garder la forme de fidéjussion, à quoi elle renonce envers lesdits créanciers, auxquels elle promet en son propre et privé nom payer lesdites trois cent soixante livres tournois dans ledit jour de la mi-carême prochain venant,en cas qu'elle n'ait été reçue par lesdits créanciers des chambrées et visites de comédies comme dessus est dit; et encore sont intervenus hpnorables hommes Jacques Picquet, bourgeois de Paris, demeurant rue et près la porte Dauphine *, Charles Prieur, commis de M. le Musnier, demeurant rue des Quatre-Fils, paroisse Saint-Nicolas des Champs9, lesquels se sont rendus et constitués cautions envers lesdits créanciers, sa­voir, ledit Picquet pour ladite damoiselle Malingre5, ledit Prieur pour ladite Bourgeois, et ledit Dubois4 pour ledit Pinel, chacun à leur égard, envers lesdits créanciers, de la somme de cent vingt livres tournois, dont ils font leur propre fait et dette, auxquels ils promet­tent, chacun à leur égard, payer ladite somme, dont ils sont chacun caution, dans ledit jour de la mi-carême prochain venant, et sans que lesdits cauteurs puissent empêcher l'exécution, de la présente obligation à l'encontre desdits detteurs, ainsi que lesdits créan­ciers verront bon être; reconnoissant lesdits créanciers que ladite damoiselle Marie Hervé leur a mis ès mains, pour sûreté et nantis­sement de ce que dessus, un contrat portant vente et obligation à son profit de la somme de cinq cents livres tournois par François - > » ? *
1.  Après ce répondant, il y en avait un autre : «Jean deLap, bourgeois de Paris, y demeurant, hors et proche la porte Saint-Antoine, paroisse Saint-Paul » ; il est biffé.
2.  Il y avait encore ici un aaire répondant dont le prénom n'était pas in­diqué : « Dubois, bourgeois de Paris, demeurant rue Saint-Martin, paroisse Saint-Laurent » ; il est également biffé-
3.  Il y avait ici : « led. de Lap pour led. Clérin », ce qui est encore b iffé ; le répondant de Clérin se trouve à la suite de l'acte.
4.  Ce nom n'est pas rayé, quoiqu'il le soit plus haut; ce Dubois ne signe pas l'obligation.